Keith Haring
The Blueprint Drawings 1
125.000€
Année: 1990Format: 108cm x
201cmEncadré: 123cm x 216cm
Catégorie: Sérigraphie
Info complémentaires:
signée à la main et numérotée, limitée à seulement 33 exemplaires. Cette pièce exceptionnelle est présentée dans le livre prestigieux Keith Haring: Editions On Paper 1982-1990.
La sérigraphie est élégamment encadrée dans un cadre noir avec un verre muséal antireflet, assurant une présentation et une protection optimales.
Montrer les proportions Vue sur ton mur
Poser une question
Acheter
Art Story
Le Blueprint Drawing 1 de Keith Haring vibre avec une énergie brute, se déroulant comme une bande dessinée dystopique fragmentée. Une composition à panneaux multiples chargée de symbolisme, elle capture l'intersection chaotique de la violence, de l'oppression, du contrôle et de la dégradation sociale. Le récit ne suit pas une structure linéaire ; au lieu de cela, il tisse une séquence décousue de moments poignants qui ressemblent à une lutte désespérée pour la survie dans un monde en effondrement.
Les panneaux sont chargés de tension - des créatures agressives ressemblant à des chiens poursuivent sans relâche des figures humaines. Ces chiens, un motif récurrent dans l'univers de Haring, se dressent comme des symboles menaçants du pouvoir autoritaire. Alors que les figures courent, tombent ou se cachent dans la panique, l'urgence de leur fuite s'intensifie ; les lignes dentelées et frénétiques autour des chiens et des figures amplifient ce sentiment de peur et déstresse.
Un panneau particulièrement frappant montre des figures humaines sans visage, suspendues - des symboles de torture et d'exécution. Leur absence de visage parle de déshumanisation, de la nature implacable et impitoyable des forces sociales et politiques qui rendent les individus invisibles. Cette imagerie fait écho au destin sombre de ceux vivant avec le VIH/SIDA dans les années 1980.
Dans un autre panneau, une figure est maintenue au sol, sa posture criant l'oppression - un geste trop familier de brutalité policière ou de contrôle de l'État. C'est un commentaire subtil mais puissant sur la manière dont ceux considérés comme "autres" étaient violemment soumis.
Et puis, il y a l'intrusion étrange des OVNIS - des symboles flottants et inquiétants de surveillance et de contrôle externes. Leurs faisceaux, semblables à des armes ou des dispositifs de suivi, traversent la scène comme une menace inévitable venue d'en haut - à travers cela, Haring souligne et critique le regard omniprésent de l'autorité.
Questions? Ne pas hésiter à nous contacter , nous vous donnons les explications nécessaires .