Art Story
Comme souvent dans l'oeuvre de Roger Raveel, cette peinture se prête à plusieurs niveaux de lecture. La colombe esquissée - accompagnée d'une main qui semble l'atteindre - peut être perçue comme une colombe de la paix classique, ce qui en explique immédiatement le titre. Mais l'oeuvre peut tout aussi bien évoquer la dimension poétique de "La main de la création" (au lieu de "La main de la paix").
Dans cette dernière interprétation, la toile laissée vierge représente le Grand Néant, tandis que la main tendue incarne une force créatrice. La colombe qui s'envole au-dessus d'un jeu organique de touches de couleur et de formes amorphes renvoie alors à la naissance du vivant et de la nature.
L'intérêt de Raveel pour le récit biblique de la création - bien qu'il ne fût pas croyant pratiquant - est bien documenté. L'interprétation finale est laissée au regardeur, et cette liberté même confère à l'oeuvre son caractère particulièrement fort dans l'ensemble de son oeuvre.
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